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Berlusconi et l’Europe « ternie »

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Le Président du conseil italien veut réveiller l’UE à coup de leadership. Après le Conseil européen, les questions posées par le « non » irlandais au traité de Lisbonne restent sans réponse. Dernières nouvelles en direct de Bruxelles.

Manque de leadership dans l’UE

Silvio Berlusconi est triste de voir « l’Europe se ternir ». Ces messieurs Blair, Aznar et Chirac lui manquent. « L’Union européenne a besoin d’un coup de pied au derrière et je vais me charger de lui donner », a-t-il conclu. Il se trouve que Gordon Brown a fait ce que son successeur Tony Blair, n’avait pas su faire : ratifier le traité de Lisbonne. Quant aux amis,  Chirac, par exemple, il n'a rien su faire pour éviter le désamour des  Français contre la Constitution européenne, lors du référendum en 2005.  Aznar a gelé le processus d’accord pendant deux ans, aux côtés des frères Kaczynski en Pologne. Et finalement, les membres du gouvernement de Berlusconi, la Ligue du Nord, ont célébré le NON irlandais au champagne. Il reste à se demander si le coup de pied aux fesses de Berlusconi nous précipitera dans la fosse ou non.

Le Parti populaire européen et les dix commandements

(Photo:Jaume D'Urgell / Flickr) Le PPE, le parti le plus important du Parlement européen, également l’unique parti qui regroupe des eurodéputés des 27 pays membres, prépare déjà sa campagne de communication en vue des élections européennes de 2009. Il vient de publier son programme électoral. Son titre : « Les dix commandements du PPE : stratégie politique 2008-2009 ». Les grandes lignes du projet sont de maintenir la politique actuelle sur l’immigration, réactiver les relations transatlantiques, pourvoir l’Union européenne de ressources financières propres, d’un marché unique dans le domaine des transports et revendiquer le modèle social européen… Tout cela devra sûrement nous inciter à rallonger la semaine de travail à 60 heures ou moins !

Au sommet de l’Europe, à Bruxelles

(Photo:Conseil de l'Europe) Les 27 chefs d’Etats de l’UE se sont réunis à Bruxelles les 19 et 20 juin, à l’occasion du conseil européen de fin de présidence slovène. Après le non irlandais, les discussions sur l’avenir du traité de Lisbonne ont été longues et laborieuses. Alors que l’ensemble des pays souhaitaient poursuivre les ratifications (7 pays restant), la République tchèque et son très eurosceptique Président, Vaclav Klaus considéraient le traité comme mort. Prague a ainsi obtenu l’arrêt de la ratification du traité dans son pays, à l’aval de sa cour constitutionnelle, qui doit rendre son avis fin 2008, juste avant la Présidence tchèque de l’UE. Quant à l’Irlande, elle dispose de quatre mois pour consulter ses partenaires et élaborer une solution à la crise provoquée par le non.

L’Euro arrive en Slovaquie

Le Conseil européen a aussi lors des deux jours, accepté l’adhésion de la Slovaquie à la zone euro, qui sera ainsi le seizième pays à adopter la monnaie unique depuis 1999.

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